Banque - Finance - Assurance - Les Echos de la Semaine du 24/02 au 03/03/2022

Par : Trackio - 2022-03-03

Importation pour la revente en l’état : une nouvelle note de l’ABEF

L’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) a émis une nouvelle note relative à la modification du certificat de respect des conditions pour l’importation des produits et marchandises destinés à la revente en l’état. Dans sa note datée du 27 février 2022 et adressée aux banques et établissements financiers, l’ABEF dit qu’elle a été rendue destinataire d’un courrier émanant du Secrétaire général du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations les informant que « les services de son département ministériel, ont procédé à la modification du modèle de certificat de respect des conditions, accordé aux opérateurs économiques, activant dans le domaine de l’importation, et ce, en rajoutant le code d’activité exercée, aux renseignements déjà repris dans ce certificat. » « A cet effet et afin de permettre un encadrement parfait, des opérations d’importation des produits et marchandises destinés à la revente en l’état, il vous est demandé de bien vouloir instruire vos services concernés, à l’effet de prendre en compte la modification apportée sur le modèle du certificat de respect des conditions et de s’assurer de la concordance du produit à importer avec le code d’activité inscrit sur le certificat de respect, et ce, avant de procéder à la domiciliation bancaire de la facture d’importation », précise la même note.

La Banque d’Algérie publie la liste des produits et services bancaires autorisés

La Banque d’Algérie a publié la liste des produits et services bancaires autorisés, au 31 janvier 2022, au titre de l’article 7 du règlement n°2020-01 du 15 mars 2020 fixant les règles générales en matière de conditions de banque applicables aux opérations de banque). On retrouve plusieurs volets, notamment les services de banque digitale et mobile, le SMS banking, le Mobile QR-code, les cartes domestiques. Concernant la banque digitale, services bancaires autorisés via la banque en ligne, on trouve la consultation des comptes (courant, d’épargne, de dépôt), des bons de caisse, des prêts, des chèques, des cours de devises, la consultation et édition de l’historique des comptes, le téléchargement des relevés de comptes et d’opérations, les virements de : compte à compte, interbancaires, intra- bancaires, permanents et multiples, le paiement des factures et la commande de carte bancaire et chéquier. S’agissant de la banque mobile, les services bancaires autorisés sont l’ouverture de compte, la commande de carte bancaire et chéquier, la consultation des comptes, relevés des comptes. Dans le volet SMS Banking, on trouve la messagerie, situation de compte, l’information sur la disponibilité de carte bancaire et de chéquier. On trouve également les virements, le paiement de factures, et signature des virements, l’envoi des relevés des comptes par Swift et le suivi des cours de change et conversion de monnaie.

Le dinar algérien enregistre un nouveau plus bas historique face au dollar

La chute de la valeur de la monnaie nationale se poursuit. Le lundi 28 février, le dinar algérien a enregistré un autre record à la baisse face au dollar américain. Selon le tableau des cours des principales monnaies sur le marché interbancaire des changes publié par la Banque d’Algérie, le billet vert valait ce matin 141,26 dinars. La valeur de la monnaie algérienne continue de reculer face au dollar. Dans la Loi de finances 2022, le taux retenu comme valeur de référence est de un dollar pour 149,3 dinars. L’euro connaît en revanche une stabilité, s’échangeant à 158,07 dinars. Le record absolu pour la monnaie unique européenne remonte au janvier 2021, à 162,79 dinars. Le même jour, l’euro cédait 0,71 % à 1,119 dollar, notamment à cause de la crise ukrainienne. D’autres devises européennes ont plongé pour le même motif, alors que le rouble russe s’effondrait sous l’effet des sanctions occidentales contre la Russie.

La CNAC prolonge les délais de rééchelonnement des dettes

Les délais de rééchelonnement des prêts accordés par la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) aux microentreprises en difficulté financière en raison de la pandémie de coronavirus ont été prolongés jusqu'au 31 mars en cours, a indiqué, cette semaine, un communiqué de cette institution. La CNAC informe l'ensemble des microentreprises en difficulté financière en raison de la pandémie de coronavirus, notamment durant la période allant de mars 2020 à mars 2021, que “les délais de rééchelonnement des prêts non rémunérés accordés par la Caisse sont prolongés jusqu'au 31 mars 2022”. Pour bénéficier de cette mesure, “les microentreprises concernées doivent avoir assaini leur situation concernant le remboursement du crédit non rémunéré jusqu'au 28 février 2020”, selon le communiqué. Les bénéficiaires doivent “se rapprocher des agences de wilaya relevant de la CNAC pour déposer leurs demandes en vue de bénéficier de cette mesure”, a souligné la même source, rappelant que ces derniers peuvent consulter le site www.cnac.dz et les réseaux sociaux pour de plus amples informations.

Cinq cabinets étrangers de consulting fermés pour "opposition au contrôle"

Cinq (5) cabinets étrangers spécialisés dans le consulting juridique et financier ont été fermés pour une période de 60 jours en raison de leur "opposition au contrôle" après avoir confirmé l'exercice illégal de leur activité, a fait savoir le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig. Dans une déclaration à l'APS, M. Rezig a fait savoir que "les services du ministère du Commerce ont mené depuis fin 2020 une importante opération de contrôle, ayant concerné 507 bureaux de consulting à l'échelle nationale, dont 35 bureaux étrangers, après avoir reçu des informations de plusieurs opérateurs faisant état d'un groupe d'entreprises, parmi lesquelles figurent des cabinets de consulting étrangers, qui exercent illégalement le consulting comptable, financier et juridique". Et d'expliquer qu'il a été procédé à "la radiation des activités de consulting juridique et financier sur le registre de commerce" des 35 cabinets étrangers qui livraient des conseils en Finances et en droit "indûment et dans un cadre illégal".