Economie - Entreprises - Les Echos de la semaine du 13 au 20/02/2022

Economie - Entreprises - Les Echos de la semaine du 13 au 20/02/2022

Par : Trackio - 2022-02-20

Naissance du Conseil du renouveau économique algérien (CREA)

L’annonce a été faite ce samedi. Un Conseil du renouveau économique algérien (CREA), une nouvelle organisation syndicale patronale a été créé à Alger, à l'initiative de dirigeants d'entreprises nationales publiques et privées. Réunis en assemblée générale constitutive au Centre International des Conférence (CIC, Abdelatif-Rahal), les membres fondateurs du CREA ont élu le Directeur général des laboratoires Vénus, Kamel Moula, comme président pour un mandat de 3 ans. 29 membres du bureau exécutif ont également été élus lors de cette assemblée générale constitutives. Des entreprises publiques, des entreprises privées, des startups et des entrepreneurs, ont fait le choix de se fédérer pour créer ce nouveau Conseil, car « conscients des opportunités d'émergence économique existantes » et en « prenant acte de la volonté ferme du Président de la République d'établir un climat des affaires serein et attractif et de sa démarche entreprise pour la construction d'une Algérie économiquement nouvelle ». Le CREA aspire à contribuer « activement » à la transition économique de l'Algérie et s'attellera à « devenir un acteur important dans notre communauté d'affaires nationale et un vis-à-vis, représentant les entreprises, fort et organisé capable d'établir un dialogue permanent et constructif avec les pouvoirs publics pour offrir aux Algériens de l'emploi, des produits et services de qualité ainsi que du pouvoir d'achat, et soulever les difficultés rencontrées par les opérateurs économiques dans l'exercice de la création de valeur ».

Les investissements directs étrangers augmenteront en Algérie mais resteront faibles

La Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) anticipe dans une évaluation « une reprise contrainte » de l’économie algérienne « malgré des prix élevés des hydrocarbures ». En 2022, indique l’assureur-crédit français, « la croissance, largement dépendante du marché des hydrocarbures (près d’un tiers du produit intérieur brut et plus de 93% des recettes d'exportations), ralentira avec l’affaiblissement de l’effet de base, tandis que la production de pétrole pourrait reprendre son déclin structurel lié à un sous-investissement dans le secteur ». La Coface prévoit une augmentation des investissements directs étrangers, mais qui resteront faibles. « La reprise de l’investissement sera largement limitée par la fragilité budgétaire, tandis que sa part privée sera contrainte par l’environnement des affaires encore difficile, malgré l’abrogation (hors secteurs stratégiques), en juin 2020, de la loi plafonnant à 49% la participation étrangère dans une firme algérienne, et un nouveau soutien aux startup ».

Economie: 3,4% de croissance au 3ème trimestre 2021

La croissance économique de l'Algérie a atteint 3,4% au 3e trimestre 2021 par rapport à la même période de l'année 2020, a annoncé la semaine passée l'Office national des statistiques (ONS). Le Produit Intérieur Brut (PIB) a enregistré une hausse annuelle de 3,4%, après une baisse de 5,1% durant la même période de 2020. Cette croissance est essentiellement caractérisée par "une forte hausse" des activités économiques, notamment, dans le secteur des Hydrocarbures, avec 14,1%. L'Industrie a participé avec 5,4%, le Bâtiment-Travaux Publics et Hydrauliques (BTPH), y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP) à 2,2%, et les Services Marchands également avec 2,2%. Le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures a connu une hausse de 1,5% alors que le taux du PIB hors agriculture a affiché une hausse de 3,8% durant ce 3e trimestre 2021.

Hausse des prix à l'exportation et à l'importation durant les neuf mois 2021

Les prix à l'exportation et à l'importation des marchandises ont connu des hausses durant les neuf premier mois 2021 par rapport à la même période de 2020, selon, toujours, l'Office national des statistiques (ONS). Au cours des 9 premiers mois de l'année dernière, les prix en dinar à l'exportation de marchandises, hydrocarbures compris, ont connu une hausse "remarquable" de 55,3% par rapport à la même période en 2020. Ceux à l'importation ont affiché une augmentation de 19,1% durant la même période.

Tebboune n’exclut pas l’endettement extérieur pour les grands projets

Lors d’une rencontre avec des journalistes la semaine passée, le chef de l'État a évoqué la possibilité de recourir à des emprunts extérieurs auprès des institutions financières régionales, pour financer les projets d’infrastructures. À la condition qu’il soit canalisé vers des investissements structurants et à haute viabilité économique. En revanche, il a écarté toute éventualité d’un endettement auprès du FMI. Le chef de l'État a évoqué la possibilité de recourir à l'endettement pour financer les projets rentables économiquement comme les voies ferrées, les ports et les barrages.

Le dossier des véhicules tranché avant la fin du 1er trimestre 2022

Le dossier des véhicules sera tranché avant la fin du premier trimestre de 2022, a encore annoncé le chef de l’Etat. Il a qualifié ce dossier de "très complexe", notamment après l'échec de l'expérience du montage de véhicules qu'a vécue l'Algérie durant les dernières années.

Navigation aérienne: une baisse de 40 % par rapport à la période pré-pandémie

Le trafic aérien a enregistré une baisse de 40% en Algérie comparativement à 2019 avant le début de la pandémie de Covid-19, a indiqué dimanche à Alger le directeur général de l'Etablissement national de la navigation aérienne (ENNA), Youcef Safir. Auditionné par la Commission des transports et des télécommunications de l'Assemblée nationale populaire (APN), M. Safir a révélé que le recul de la navigation aérienne a entrainé la baisse de 50% en 2020 et 45% en 2021 du chiffre d'affaire de l'ENNA qui avoisinait 13,22 milliards DA en 2019. Il a prévu une baisse de 40% du chiffre d'affaire en 2022 par rapport aux niveaux enregistrés avant la pandémie (2019).

Investissement: levée des obstacles sur 15 nouveaux projets en suspens

15 nouveaux projets d'investissement en suspens ont bénéficié ces dernières semaines d'une levée des obstacles. Lors de la réunion du Conseil des ministres, le Médiateur de la République a fait état dans son bilan de la levée des obstacles sur 15 nouveaux projets d'investissements tandis que 44 autres projets sont entrés en exploitation. "Cela a permis la création de 2.680 nouveaux postes d'emploi dans les secteurs de l'industrie, l'agriculture, le tourisme, et les services. Le nombre de postes d'emploi devra atteindre 43.000 après la levée des obstacles sur 647 projets", précise la même source.