Gaz - Pétrole - Energie - Les Echos de la semaine du 16 au 23 janvier 2022

Gaz - Pétrole - Energie - Les Echos de la semaine du 16 au 23 janvier 2022

Par : Trackio - 2022-01-23

La demande totale de pétrole devrait atteindre 99,7 mb/j en 2022, selon l’AIE

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a donc revu en hausse ses prévisions de la demande de pétrole, et prévenu que le marché pourrait vivre une “nouvelle année de volatilité” si l’offre s’avérait décevante. “Si la demande continue d’augmenter fortement ou si l’offre déçoit, le faible niveau des stocks et le rétrécissement des capacités de réserve (de production) signifient que les marchés pétroliers pourraient vivre une nouvelle année de volatilité en 2022", préviennent les auteurs du rapport. L’estimation de la demande mondiale a été revue en hausse de 200.000 barils par jour pour 2021 et 2022, soit désormais une augmentation prévue respectivement de 5,5 millions de barils par jour (mb/j) puis 3,3 mb/j. La demande totale devrait ainsi atteindre 99,7 mb/j en 2022, des niveaux comparables à la période pré-Covid, note l’AIE. Mardi, l’Opep avait de son côté maintenu ses prévisions de hausse de la demande pour 2022, qui franchirait 100 millions de barils par jour (100,8), selon le cartel de pays producteurs, qui souligne l’impact moindre que prévu du variant Omicron du Covid-19 sur la demande.

L’Opep maintient ses prévisions de hausse de la demande mondiale de brut pour 2022

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu cette semaine, ses prévisions de hausse de la demande mondiale de brut pour cette année, la jugeant “robuste” sur fond de reprise économique, en dépit des risques liés à l’évolution de la pandémie de Covid-19. Sa prévision de la demande a ainsi été maintenue pour 2022, avec un rebond attendu de 4,2 millions de barils/jour pour atteindre 100,8 millions de barils/jour, a indiqué l’Opep dans son rapport mensuel. “Même si l’impact du variant Omicron devrait être léger et de courte durée, des incertitudes demeurent concernant de nouveaux variants ou de nouvelles restrictions de la mobilité, alors que la reprise économique mondiale est par ailleurs régulière”, note toutefois l’Organisation. Mais elle réaffirme plutôt son optimisme. Dans un article consacré aux politiques monétaires, l’Opep conclut à une prévision de la demande “robuste” et estime que “le marché pétrolier devrait rester bien soutenu tout au long de 2022".

Le pétrole algérien a gagné plus de 28 dollars en 2021

Les cours du brut algérien, le Sahara Blend, ont gagné plus de 28 dollars en 2021, s’établissant à 70,89 dollars le baril, soutenus notamment par le rebond de la demande de brut suite à la reprise de l’économie mondiale. Selon le dernier rapport mensuel de l’Opep, la moyenne annuelle des prix du brut algérien est passée de 42,12 dollars/baril en 2020 à 70,89 dollars en 2021, soit une hausse de 28,77 dollars/baril (+68,30%) . Le Sahara Blend a été le troisième brut le plus cher en 2021, après l’Angolais Girassol (71,31 dollars/baril) et le Guinéen équatorial Zafiro (71,09 dollars/baril). La hausse du Sahara Blend intervient dans un contexte d’augmentation générale des prix au marché pétrolier mondial en 2021. Le prix moyen du panier de référence l’Opep (l’ORB) a augmenté de 28,42 dollars, soit 68,5 %, en 2021, pour s’établir à 69,89 dollars/baril. Il s’agit de sa moyenne annuelle la plus élevée depuis 2014, selon la même source. “Les prix ont continué d’augmenter pendant plusieurs mois consécutifs en 2021, soutenus par l’atténuation de l’offre excédentaire du marché mondial du pétrole, des fondamentaux offre/demande plus équilibrés et l’épuisement des niveaux record des stocks de pétrole”, est-il expliqué dans le rapport.

L’Algérie veut exporter de l’hydrogène en Europe à des prix concurrentiels

Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benattou Ziane, a affirmé, que l’Algérie jouera “un rôle axial” dans l’exportation de l’hydrogène en Europe à “des prix concurrentiels” compte tenu “des capacités importantes de l’Algérie en matière de cette énergie propre. Dans une interview accordée au site électronique “TaqaNet”, publiée mardi, M. Ziane a fait savoir que l’étude établie par son département ministériel et un partenaire allemand pour l’évaluation des capacités de production de l’hydrogène, notamment vert, avait indiqué que “l’Algérie jouera un rôle axial dans la production et l’exportation de cette qualité (hydrogène) selon les capacités importantes d’énergies propres à l’instar de l’énergie solaire et éolienne, outre les gazoducs reliés à l’Europe et son expérience dans la production et la commercialisation du gaz naturel”. Le ministre a souligné, dans ce sens, que tous ces facteurs devront permettre de produire et de commercialiser l’hydrogène à des prix très concurrentiels au Kilo, notamment via les gazoducs”.

Sonelgaz et GECOL examinent le renforcement de la coopération bilatérale

Le PDG de Sonelgaz, Mourad Adjal s’est entretenu, par visioconférence, avec le président du Conseil d’administration de la société énergétique libyenne Général Electric Company (GECOL),l’ingénieur Wiâam El Abdeli, avec lequel il a évoqué les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale entre les deux sociétés. Le Groupe a précisé sur sa page Facebook que cette réunion “s’inscrit dans le cadre d’une rencontre entre les deux parties durant laquelle elles ont évoqué les voies et moyens de renforcer la coopération entre les deux sociétés à travers l’accomplissement de ce qui a été réalisé, et les efforts de donner une nouvelle dimension au partenariat entre les deux parties”. Pour ce faire, il a été souligné la nécessité “de passer à la phase opérationnelle en vue de réaliser les objectifs tracés dans le mémorandum d’entente signé entre les parties et l’enrichir dans le cadre d’un plan d’action à long terme”. Le groupe Sonelgaz a considéré cette rencontre comme “une opportunité importante” à même de “renforcer et de consolider les liens de partenariat et de coopération entre les deux pays frères, l’Algérie et la Libye”.

Mohamed Arkab évoque avec l’ambassadeur saoudien la coopération énergétique et minière

Le ministre de l’Energie et des Mines Mohamed Arkab a reçu l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en Algérie Abdellah Ben Nasser El- Bassiri, avec lequel il a évoqué la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie et des mines et les moyens de leur renforcement. Lors de cette rencontre, “les deux parties ont passé en revue l’état des relations de coopération entre les deux pays, qualifiées de fraternelles et d’excellentes, dans le domaine de l’énergie et des mines et les moyens de leur renforcement”. M.Arkab a mis, à cette occasion, l’accent sur les opportunités d’investissement et de partenariat qu’offre le secteur énergétique en Algérie notamment l’exploration, le développement et l’exploitation des hydrocarbures dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui présente plusieurs facilitations et avantages aux investisseurs. Les deux parties ont, d’autre part, insisté sur “le renforcement des relations de coopération dans le domaine minier en Algérie notamment la recherche, l’exploitation, la production et la transformation des substances minières”. A ce sujet, les parties ont échangé autour de la participation de l’Algérie à la 8ème réunion consultative des ministres arabes concernés par les affaires des ressources minérales, et la réunion ministérielle des pays participant à la Conférence minière internationale accueilli par Riyad. Les deux parties ont relevé, par ailleurs, les importantes opportunités de coopération et d’investissements existantes dans le domaine du dessalement d’eau de mer en Algérie.