Industrie pharmaceutique: 02 ans pour se conformer aux règles de bonnes pratiques

Industrie pharmaceutique: 02 ans pour se conformer aux règles de bonnes pratiques

Par : Trackio - 2022-07-21

Industrie pharmaceutique: 02 ans pour se conformer aux règles de bonnes pratiques

Les établissements exerçant dans le secteur pharmaceutique sont tenus, dans un délai n'excédant pas deux ans, de se conformer aux règles de bonnes pratiques, fixées par un décret exécutif publié dans le Journal officiel (JO) n 46. Il s'agit du décret exécutif n° 22-247, signé le 30 juin dernier, par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, relatif aux règles de bonnes pratiques de fabrication des produits pharmaceutiques à usage de la médecine humaine. En vertu de ce décret, tous les produits pharmaceutiques à usage de la médecine humaine fabriqués localement ou importés, y compris, ceux destinés à l'exportation et les médicaments expérimentaux doivent être fabriqués conformément aux règles des bonnes pratiques de fabrication. En adéquation avec les standards internationaux, ces bonnes pratiques de fabrication constituent un des éléments de la gestion de la qualité qui garantit que les produits pharmaceutiques sont fabriqués et contrôlés de façon cohérente, selon les normes de qualité adaptées à leur usage et requises par la décision d'enregistrement et l'autorisation de l'étude clinique ou les spécifications du produit, est-il expliqué dans le même texte.

L’Algérie n’obtient pas le siège de l’Agence africaine du médicament

L’Algérie n’a pas réussi à obtenir la domiciliation du siège de l’Agence africaine du médicament (AMA) au sein de son territoire. Le Rwanda a obtenu le feu vert les membres du Conseil exécutif de l’UA, vendredi dernier, au niveau de la capitale de la Zambie, Lusaka. Des médias évoquent le fort lobbying mené par les Rwandais, qui a eu raison de la candidature de l’Algérie.

Cancer, sclérose en plaque, hémophilie: installation des commissions d'orientation pour la prise en charge

Les commissions exécutives et d'orientation pour la prise en charge du cancer, de la sclérose en plaque et de l'hémophilie ont été installées, mardi dernier à Alger, dans le cadre du partenariat entre le laboratoire suisse Roche et le ministère de la Santé, en présence des spécialistes des établissements hospitaliers concernés. Les trois commissions installées procèderont à l'élaboration d'une feuille de route à soumettre à la Commission d'orientation pour adoption en vue d'améliorer la prise en charge des malades, le traitement thérapeutique conventionnel et la formation, outre la coordination entre les services concernés pour l'appui des soins à domicile au profit des hémophiles, a expliqué le Dr. Laila Benbernou, directrice des programmes de soins, de l'éthique et de la déontologie médicale. Concernant certains services de cancérologie, Mme Benbernou a affirmé que des services pilotes seront choisis pour la prise en charge des cancéreux, une expérience qui sera généralisée à travers le territoire national, notamment dans les Hauts-plateaux et le Sud où les patients sont dans l'incapacité de se déplacer pour leurs soins, a-t-elle poursuivi, ajoutant que la prise en charge se fera à distance ou à domicile pour permettre au malade de rester dans son entourage familial. De son côté, le directeur général du laboratoire Roche Algérie, le Dr. Khalil Kadaoui a fait savoir que certaines prestations sanitaires qui seront fournies par le laboratoire aux malades permettront de désengorger et de réduire la pression sur les hôpitaux.

L’IPA appelle à adopter les gestes barrières contre le sous-variant d’Omicron

L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a dévoilé cette semaine plus de détails sur le nouveau sous-variant d’Omicron, BA5, à l’origine de la hausse des cas de contamination constatée au début du mois en cours. « À la suite de la vague du mois de janvier dernier, due à la circulation du variant Omicron et notamment le sous-variant BA1 puis le sous-variant BA2, un déclin de l’activité virale a été enregistré, ce qui a engendré une accalmie notable au niveau des structures de santé à travers le pays », a indiqué l’Institut Pasteur. Depuis le mois juin, un nouveau sous-variant d’Omicron, le BA5, a été détecté dans certaines wilayas de notre pays, qui a progressivement remplacé le sous-variant BA2 qui circulait jusque-là, selon le même communiqué. L’augmentation de l’intensité de circulation du BA5 à partir de la semaine du 03 juillet a été corrélée à une légère hausse des cas de Covid-19, au cours de ce mois tel qu’observé dans les pays où la circulation de ce sous-variant est en cours et il n’est pas surprenant de constater une augmentation des cas dans les prochains jours, cela fait partie du cycle d’évolution des virus, poursuit l’IPA. La même source poursuit que « BA5 est donc un sous-variant issu de mutations du variant Omicron, qui semble évoluer plus par un mécanisme d’échappement immunitaire, présente un taux de transmission plus élevé que ses prédécesseurs ». L’Institut a souligné que « les signes cliniques les plus fréquents évoqués en cas d’infection par ce sous-variant sont la fatigue, la toux, la fièvre et les maux de gorge et de tête avec une durée des symptômes plus longue, qui peuvent mettre de 7 jusqu’à 10 jours pour disparaître ». Partant de ce constat, l’Institut Pasteur d’Algérie tient à rappeler à nos chers concitoyens, tel que repris plusieurs fois par l’OMS, que la pandémie est loin d’être terminée comme on peut le constater par l’apparition d’autres sous-variants, sous étroite surveillance.

La Wilaya d'Alger dotée de deux nouvelles polycliniques

La wilaya d'Alger a été dotée de deux nouvelles polycliniques à la cité « Houari Boumediene » dans la commune de Beni Messous et à la cité « Plateau » dans la commune d'Ouled Fayet, portant ainsi le nombre des cliniques de proximité à la wilaya d'Alger à 86 cliniques. Lors de l'inauguration des deux polycliniques, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a affirmé que jusqu'à l'heure actuelle, 10 nouvelles polycliniques assurant toutes les prestations dont le citoyen a besoin ont été ouvertes à Alger, « permettant de rapprocher la santé du citoyen, d'une part, et de réduire la pression sur les établissements hospitaliers d'autre part », insistant sur l'impératif d' « orienter les urgences légères vers ces polycliniques à même de permettre aux hôpitaux d'accomplir les tâches qui leur ont été confiées ». Par ailleurs, le ministre a souligné « l'importance du rôle du médecin de référence, ou médecin de famille, dans ces établissements de proximité car étant proche du patient, et ce, pour l'orienter vers les services spécialisés des établissements hospitaliers pour assurer une meilleure prise en charge ». Il a également fait part de la volonté du ministère de rapprocher les services de santé du citoyen à travers ces structures implantées partout dans le pays, annonçant « l'ouverture de nouvelles cliniques de proximité conformément à la carte sanitaire prévue par la Loi sur la santé promulguée dans le Journal Officiel en juillet 2018, et suivant la situation épidémiologique de chaque région pour améliorer la prise en charge du citoyen »

La prime de la septième tranche anti-covid-19 « bientôt versée »

Le ministre de la Santé, Abderahmane Benbouzid, s’est également exprimé sur l’évolution de l’épidémie, qui a connu une légère hausse des cas de contamination ces derniers jours. Il a rassuré qu'elle "n'est pas préoccupante", d'autant que les cas enregistrés d'atteinte au variant Omicron "ne sont pas dangereux", en comparaison avec le variant qui frappe certains pays traversant la septième vague, indiquant que "le ministère suit de près cette situation et est disposé à agir en cas d'éventuel rebond". Concernant la prime de la septième tranche anti-covid-19 destinée aux corps du secteur, M. Benbouzid a indiqué qu'elle "est en phase d'élaboration par le ministère et sera destinée aux ayants-droit prochainement", ajoutant que "l'octroi de la prime en question sera revue à l'avenir, maintenant que les cas de contamination ont diminué".