Industrie: relance de 25 entreprises industrielles à l'arrêt avant fin 2022

Industrie: relance de 25 entreprises industrielles à l'arrêt avant fin 2022

Par : Trackio - 2022-06-05

Le document de l’Algex met à l’arrêt des usines

Le document de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) continue de faire des dégâts. Si une dispense a été accordée aux importateurs de produits pharmaceutiques et des produits nécessaires à l’activité agricole, l’obligation pour les importateurs de présenter un document attestant de l'indisponibilité des produits à importer, sur le marché national met des usines à l’arrêt. De nombreux opérateurs économiques ont fait part des difficultés à exercer leurs activités, dans des entretiens à des quotidiens. Le PDG de Golden Drink Algérie, Amra Salim, spécialisée dans la production de boissons des marques Tazedj, Aqua fine et Fruix, a indiqué que « depuis 3 mois, et avec la fameuse attestation Algex, beaucoup d’acteurs dans la revente en l’état sont à l’arrêt. Des usines sont à l’arrêt, notamment les petits producteurs ». Il a regretté le sort donné aux importateurs, affirmant que « les pouvoirs publics doivent savoir que l’importateur n’est pas un ennemi, mais un maillon dans la chaîne de l’économie algérienne. L’importation est un métier et le surplus, c’est le marché qui va le réguler. Lorsqu’un produit est fabriqué localement, aucun ne s’aventurera à l’importer. Et pire encore, lorsqu’on ferme tout à l’importation, on donne la chance aux spéculateurs d’augmenter les prix. Les pays les grands industrialisés dans le monde sont pourtant les plus grands importateurs », a-t-il déclaré.

Lancement du premier réseau national dédié à la promotion de l'entrepreneuriat féminin

L’Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE) a lancé mardi dernier le premier réseau national de la femme chef d'entreprise ayant pour objectif la promotion de l'entrepreneuriat féminin selon une optique économique globale. Appelé "El Moukawila", ce réseau a été lancé lors des travaux d'un atelier organisé par l'ANADE au siège de la direction nationale. Ce dispositif s'inscrit dans le cadre de la stratégie mise en place par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Micro-entreprises, Nassim Diafat. Le nouveau réseau vise à "créer des liens entre les femmes chefs d'entreprises leur apportant assistance pour se démarquer et développer leurs entreprises à travers l'échange d'expériences et d'expertises". "Le réseau est à même d'encourager les entreprises féminines, leur assurant accompagnement et financement", a affirmé le chargé de la gestion de l'ANADE, Mohamed Cherif Bouziane dans une allocution à l'occasion.

Le rôle des projets des micro-entreprises dans le développement local mis en avant

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Micro-entreprises, Nassim Diafat a mis en avant le "grand" rôle que jouent les projets des micro-entreprises dans le développement local, appelant l'ensemble des groupes économiques nationaux, publics et privés, à prendre en compte les projets de ces entreprises. Dans son allocution d'ouverture de la 2e édition du programme "Challenge des micro-entreprises", M. Diafat a souligné que ce programme est "une première étape qui permet à tous les jeunes algériens porteurs de projets de mettre en exergue leurs capacités et leurs créativités dans divers domaines, à travers des projets et des inventions à même de contribuer au développement du tissu économique national, leurs produits étant très demandés sur le marché national et à moindre coût", ajoute la même source. Il a salué les trois projets présentés lors d'un programme télévisé, précisant que ces derniers "ont démontré les grandes potentialités dont disposent les porteurs de projets pour la création de leurs micro-entreprises". L'intervention du ministre délégué est intervenue dans le cadre de la 2e édition de ce programme produit par la télévision algérienne et qui a été diffusé jeudi soir sur A3 et TV6. Le programme a présenté trois (3) inventions. Il s'agit d'un robot anti-incendie, une chaise électrique pour handicapés et une machine industrielle pour la sculpture sur bois et sur forex.

Industrie: relance de 25 entreprises industrielles à l'arrêt avant fin 2022

De nouvelles conditions et modalités de refinancement des micro-entreprises en difficulté ont été fixées par un arrêté interministériel paru au Journal officiel (numéro 37). Il s'agit de l'arrêté interministériel du 27 avril 2022 modifiant l’arrêté interministériel du 26 septembre 2021 fixant les micro-entreprises en difficulté et les conditions et modalités de leur refinancement. Signé par le ministre des Finances et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la micro-entreprise, le nouveau texte a pour objet de modifier les dispositions de l’article 14 de l’arrêté interministériel du 26 septembre 2021. En vertu des dispositions du nouvel arrêté, sont exclus des procédures de refinancement, le ou les jeune (s) promoteur (s) dont les micro-entreprises sont en difficulté bénéficiaire(s) du prêt supplémentaire non rémunéré d’exploitation et ceux ayant bénéficié d’éventuelles mesures exceptionnelles liées au crédit bancaire et/ou au prêt de l’agence. Le/les jeune (s) promoteur (s) dont les micro-entreprises sont en difficulté ayant vendu et/ou liquidé leur équipement sont également exclus du refinancement, est-il précisé dans cet arrêté.

Commerce: la validité de la licence d'importation automatique fixée à 1 an

La durée de validité de la licence d'importation automatique est fixée à un (1) an, en vertu d'un nouveau décret exécutif publié au Journal officiel (JO) n 37. Il s'agit du décret exécutif n 22-201 du 25 mai 2022 complétant le décret exécutif n 15-306 du 6 décembre 2015 fixant les conditions et les modalités d’application des régimes de licence d’importation ou d’exportation de produits et marchandises. Signé par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, le texte introduit de nouvelles dispositions réglementaires dans le décret exécutif datant du 6 décembre 2015. A cet effet, il est stipulé que "la licence d'importation automatique est délivrée pour chaque opération d’importation et que sa durée de validité est fixée pour un (1) an". "Les secteurs ministériels concernés par l'octroi des licences sont tenus de demander l'avis préalable du ministre chargé du commerce avant la délivrance de la licence", ajoute le texte, précisant que "le ministre chargé du commerce est tenu de donner son avis dans un délai de dix (10) jours maximum". Le décret prévoit également "la création d'une plate-forme numérique au niveau du ministère du Commerce, dédiée à la gestion des licences d'importation automatiques et interconnectée avec les secteurs ministériels concernés, ainsi qu'avec l'administration des douanes".