La dette publique s'est élevée à plus de 9.320 milliards de DA en 2019

La dette publique s'est élevée à plus de 9.320 milliards de DA en 2019

Par : Trackio - 2022-03-27

La dette publique s'est élevée à plus de 9.320 milliards de DA en 2019

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a affirmé que la dette publique "s'est élevé, à la fin 2019, à 9320,2 mds DA, dont 9186,6 mds DA pour la dette intérieure et 133,6 mds DA pour la dette extérieure". Le ministre intervenait devant la commission des Affaires économiques et financières au Conseil de la nation. Il a fait savoir que le déficit budgétaire enregistré en 2019 (y compris les dépenses imprévues) avait atteint 1457 milliard Da, soit 7,13% du PIB, tandis que les recettes budgétaires étaient de l'ordre de 6594,65 milliards Da, soit +2,96% par rapport à 2018 (6405,24 Da). Par ailleurs, M. Raouya a indiqué que les dépenses budgétaires globales de l'Etat exécutées lors de cet exercice avaient atteint 8035,06 milliards de DA, en baisse de 406 milliards de DA par rapport à 2018 (8441,60 milliards de DA), précisant que les dépenses étaient réparties sur le budget de fonctionnement à hauteur de 59% contre 41% pour le budget d'équipement.

Entreprises en difficulté: 190 dossiers supplémentaires validés

L'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE) a validé 190 dossiers supplémentaires pour le remboursement des dettes des entreprises en difficulté lors de la 5e séance de travail de la commission de garantie au titre de 2022, a indiqué samedi un communiqué du ministère délégué chargé de la Micro-entreprise. Lors de cette séance, il a été procédé à l'examen de 531 dossiers présentés par les représentants des banques de la wilaya d'Alger, débouchant sur la validation de 190 dossiers pour le remboursement de plus de 380 millions de dinars.

Le mémorandum d'entente pour la réalisation de la route Tindouf-Zouerate ratifié

Le mémorandum d'entente entre l'Algérie et la Mauritanie pour la réalisation de la route terrestre reliant Tindouf et Zouerate, devant permettre de consolider les liens et d'intensifier les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, a été ratifié par un décret présidentiel publié au Journal officiel (N16). A travers ce mémorandum, les deux parties se sont engagées à réaliser la route terrestre reliant Tindouf (Algérie) et Zouerate (Mauritanie), à travers l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement chargée du financement, de la mise en œuvre et du suivi du projet ainsi que des études techniques. La partie mauritanienne est chargée de fournir les facilités juridiques, administratives et logistiques et d'accorder les exonérations fiscales et douanières nécessaires à la mise en œuvre de ce projet, et à contribuer à la fourniture des matériaux de réalisation locaux nécessaires et à permettre aux sociétés de réalisation de les exploiter. La partie mauritanienne est appelée, aussi, à fournir les conditions nécessaires pour assurer le déroulement normal des travaux pour tous les opérateurs impliqués dans le projet. Le droit de gestion de la route est accordé, après sa réalisation, selon le régime juridique de la concession au profit de la partie algérienne pour une durée de dix (10) ans après la mise en service, avec reconduction tacite.

La CACI réorganisée, le décret publié au Journal Officiel (JO)

GUn décret, signé le 26 février dernier et publié dans le Journal officiel n°15 du mois de mars, portant réorganisation de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), a été publié. La CACI doit revoir l’ensemble de sa composante et des organes de sa direction. A ce titre, il est stipulé que les organes élus de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie sont issus des Chambres de wilaya. L’assemblée générale de la Chambre est composée d’un représentant du ministre chargé du Commerce, du président de la Chambre, des présidents des Chambres de wilaya. Les présidents des Chambres de wilaya élisent le président de la Chambre pour un seul mandat de cinq ans non renouvelable. Quant aux Chambres de wilaya, le nouveau texte stipule qu’elles « sont gérées par un secrétaire de wilaya, nommé par le conseil d’administration, sur proposition du directeur général, après approbation du ministre chargé du Commerce. Il est mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes ».

La loi relative à la lutte contre la corruption amendée durant l'année en cours

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a affirmé à Alger, que la loi 06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption fera l'objet cette année d'un "amendement", et ce, dans le cadre du renforcement des dispositions de prévention contre la corruption et celles relatives à la récupération des fonds détournés. Le garde des Sceaux a fait état de la création, en vertu des lois visant la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, "d'une instance d'enquête" sur les signes d'enrichissement illicite chez les fonctionnaires publics, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Conseil des ministres du 2 janvier dernier, portant création d'une instance d'enquête sur les signes d'enrichissement illicite des fonctionnaires publics. Les nouvelles dispositions introduites proposent la création d'un "mécanisme opérationnel et d'application" pour vérifier les déclarations de patrimoine, en ce sens que la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption sera dotée d'une "structure spécialisée habilitée à mener des enquêtes financières et administratives sur l'enrichissement illicite des fonctionnaires publics qui ne seront pas en mesure de justifier la source de l'augmentation de ses revenus et avoirs", a expliqué le ministre. "Les enquêtes peuvent toucher toute personne potentiellement impliquée dans la dissimulation d'une richesse injustifiée d'un fonctionnaire public, surtout s'il s'avère que ce dernier en est le véritable bénéficiaire", a-t-il ajouté.

Importation de véhicules: Avis défavorable pour 45 dossiers

Les promesses tenues par les responsables du gouvernement concernant la reprise des importations de véhicules en Algérie ne seront, encore une fois, vraisemblablement pas respectées. C’est du moins ce qui ressort de la réponse écrite du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, à la question du parlementaire Laïd Lakhdari. Dans son courrier, le ministre rappelle que cette activité est réglementée conformément au décret exécutif n°20-227 du 19 août 2020, modifié dans le cadre du décret exécutif 21-175 du 3 mai 2021 et visant à simplifier les procédures de candidature. Il précisera que les dossiers des opérateurs sont examinés par un comité technique composé de représentants des ministères concernés, à savoir l’Industrie, l’Intérieur, le Commerce et l’Énergie et les Mines et que celui-ci exerce ses activités « en toute transparence et objectivité, afin de veiller à la conformité des dossiers déposés aux exigences du cahier des charges »

Filaha-Innov signe deux accords avec la CAPC et le CEIMI

Dans une réponse écrite adressée au député Laïd Lakhdari sur les retards accusés dans l’importation de véhicules neufs, le ministre de l’Industrie et des mines, Ahmed Zeghdar a annoncé que le nombre de dossiers étudiés, soit 54 sur les 72 dossiers déposés et des activités ciblées (véhicules touristiques et utilitaires, camions, mini-trucks, bus et engins roulants), 9 ont reçu des réserves et 45 ont été rejetés.

Yacine Ould Moussa nommé conseiller auprès du Président de la République chargé des affaires économiques

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé mardi un décret présidentiel portant nomination de M. Yacine Ould Moussa conseiller auprès du président de la République chargé des affaires économiques, indique un communiqué de la Présidence de la République. "Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a signé, ce jour, un décret présidentiel portant nomination de Monsieur Yacine Ould Moussa Conseiller auprès du président de la République chargé des affaires économiques", lit-on dans le communiqué.

Exploitation du phosphate: création de la société algéro-chinoise Algerian Chinese Fertilizers Company

Les groupes algériens ASMIDAL (filiale de Sonatrach) et MANAL ainsi que les sociétés chinoises WUHUAN et TIAN'AN, ont signé, ce mardi, à Alger un Pacte d'Actionnaires pour la création, en partenariat, d'une société par actions de droit algérien, pour entamer les activités préliminaires relatives au développement du Projet Phosphates Intégré (PPI). Baptisée Algerian Chinese Fertilizers Company (ACFC), cette nouvelle société est détenue à 56% par la partie algérienne et à 44% par la partie chinoise, pour un investissement d'environ sept (7) milliards USD.