Le secteur des Hydrocarbures a enregistré une croissance de plus de 3% en 2021
Par : Trackio - 2022-04-24
Le secteur des Hydrocarbures a enregistré une croissance de plus de 3% en 2021
Le secteur des Hydrocarbures a enregistré une croissance de plus de 3% en 2021, une performance observée dès le deuxième trimestre et qui s'est renforcée durant les trois derniers mois de l'année dernière, indiquent les données de l’Office national des statistiques (ONS). "Une nette performance distingue les Hydrocarbures qui affichent une croissance de 3,1% en 2021 par rapport à l'année 2020 qui a connu une baisse de 8,2%. Un relèvement de la production est observé dès le deuxième trimestre avec notamment +9,7 au quatrième trimestre", précise l'Office. La branche pétrole brut et gaz naturel a connu un redressement de sa production dès le deuxième trimestre avec des taux respectifs de +3,1%, +4,5% et +8,4%, situant la hausse moyenne annuelle à 2,2%. La liquéfaction du gaz naturel, une autre branche, qui a participé à la croissance du secteur: des hausses ont caractérisé les quatre trimestres de 2021 et notamment le premier avec +16,2% et le dernier avec 17,5%, situant le taux moyen annuel de croissance à +11,4%. La branche du raffinage de pétrole brut a, par ailleurs, observé une variation annuelle négative (-0,5%), malgré une croissance de +8,1% durant les quatre derniers mois de l'année écoulée. En revanche, des baisses sont enregistrées aux deuxième trimestre (-2,4%) et troisième trimestre (-8,6%), après une hausse de +0,7% durant les trois premiers mois de l'année dernière.
Exploration pétrolière : Sonatrach en tête du classement dans la région arabe et en Afrique
Le groupe Sonatrach est classé en tête du classement dans la région arabe en matière d'exploration pétrolière, en réalisant trois nouvelles explorations lors du premier trimestre de 2022, et occupe la première place dans le classement annuel des "500 meilleures entreprises africaines", indique le groupe, citant un communiqué de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) " après la découverte par le groupe Sonatrach de trois explorations pétrolière". La première découverte a eu lieu dans le bassin de Berkine à "Zemlet El Arbi", avec des estimations initiales d'environ 140 millions de barils, tandis que la deuxième découverte à "l’ouest d’Oglet Naceur 2", à Touggourt, suite à quoi le résultat positif de ce puits a permis une réévaluation des volumes à 961 millions de barils, avec un apport du puits de démarcation "à l’ouest d’Oglet Naceur 2 " avec une capacité de 415 barils. La troisième découverte a eu lieu dans la région d’El Ouabed dans la wilaya d'El Bayadh à travers le puits "Ouled Sidi Chikh 1", produisant quelque 925 barils de pétrole par jour et 6456 mètres cubes de gaz/jour. Le groupe Sonatrach est également arrivé en tête du classement annuel des "500 meilleures entreprises africaines ", réalisé par le magazine "Jeune Afrique" en 2022, en tant que première entreprise africaine, confirmant ainsi son leadership au niveau du continent africain.
Le Président Tebboune installe les membres du Haut conseil de l'énergie
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a installé, mardi, les membres du Haut conseil de l'énergie, une instance chargée de définir les orientations en matière de politique énergétique nationale, de sécurité énergétique du pays et de régulation du marché énergétique national, indique un communiqué de la Présidence de la République. "Conformément à la Constitution, notamment les articles 91 alinéa 07 et 141 alinéa 01, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a installé, ce jour, les membres du Haut conseil de l'énergie qui est chargé de définir et d'assurer le suivi des orientations en matière de politique énergétique nationale, de sécurité énergétique du pays et de régulation du marché énergétique national", lit-on dans le communiqué.
ARH : La généralisation de l’essence sans plomb a permis des gains considérables
La généralisation de l’utilisation de l’essence sans plomb depuis juillet 2021 a permis des gains considérables pour le pays, notamment l’arrêt des importations de ce carburant qui coutaient en moyenne 500 millions dollars/an, indique l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH). Selon un bilan établi par l’ARH, la généralisation de la production, de transport et de la commercialisation de l’essence sans plomb à partir du 1er juillet 2021 et la suppression des essences plombées ont permis de réaliser « une autosuffisance en essence et l’arrêt des importations de ce produit. Il n’y a plus de production d’essence plombée et la demande du marché en essence sans plomb est totalement satisfaite par la production nationale. Ceci a induit, selon l’autorité, la suppression définitive des importations d’essence qui coûtaient en moyenne 500 millions dollars/an. La généralisation de l’utilisation de l’essence sans plomb a contribué aussi à la réduction des coûts d’entretien des infrastructures de stockage et de la distribution en évitant les opérations de contamination des bacs de stockage et des pipelines (le cas des infrastructures multi-produits). Le gain de temps est considérable aux raffineurs et aux distributeurs en matière de transport d’une seule essence par pipeline sans la nécessité d’une intermittence entre les produits, a fait savoir l’ARH tout en relevant des facilités en matière de la programmation des quantités en essence nécessaire pour chaque zone et région afin de satisfaire la demande du marché national.
L’Algérie est bien placée pour produire l’hydrogène vert à des coûts très compétitifs
L’Algérie, dotée d’un important potentiel solaire, est bien placée pour produire l’hydrogène vert à des coûts très compétitifs, a indiqué le Commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, Noureddine Yassaa. "Grâce à son potentiel considérable en énergie solaire, ses importantes ressources en gaz naturel et les infrastructures de distribution associées, l’Algérie est bien placée pour produire l’hydrogène vert et éventuellement bleu (à partir du gaz naturel avec capture et stockage de carbone) à des coûts très compétitifs ", a déclaré M. Yassaa dans un entretien à l’APS. Dans ce sens, le responsable a rappelé que plusieurs études réalisées par le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et par d’autres organismes nationaux et internationaux montraient clairement les atouts " très intéressants " sur lesquels l’Algérie peut s’appuyer sur la transition vers l’hydrogène, notamment vert, comme vecteur d’énergie propre. Il s’agit en premier lieu de son énorme potentiel en énergie solaire, associé à une étendue territoriale, qui rendent l’exploitation de l’hydrogène à grande échelle " profitable à plus d’un titre ".
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