Le système de santé a réalisé des résultats ayant valu à l’Algérie des certifications de l’OMS

Le système de santé a réalisé des résultats ayant valu à l’Algérie des certifications de l’OMS

Par : Trackio - 2022-07-14

Le système de santé a réalisé des résultats ayant valu à l’Algérie des certifications de l’OMS

Le système de santé en Algérie a connu, en 60 ans d’indépendance, “des progrès notables” notamment en matière de prévention et de lutte contre les maladies contagieuses graves, qui lui ont permis, au cours des dernières années, d’obtenir trois certifications délivrées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en reconnaissance de ses efforts colossaux dans ce domaine. Parmi les premières certifications obtenues par l’Algérie auprès de l’OMS, celle de l’éradication de la poliomyélite en 2016, du le Tétanos chez la femme enceinte et le nouveau-né en 2018 et du paludisme en 2019. L’Algérie poursuit ses efforts dans ce sens, l’objectif étant d’obtenir avant la fin 2022 une autre certification pour “l’élimination de la rougeole, de la rubéole et du trachome”. L’Algérie compte parmi les premiers pays en Afrique à avoir éliminé totalement certaines maladies, comme la poliomyélite et le paludisme. L’Algérie a réalisé, à travers ces résultats “positifs”, les Objectifs du Millénaire des Nations Unies (2000-2015) dans ce domaine.

Covid-19: situation stable, personnel médical mobilisé pour parer à toute éventualité

La situation épidémiologique liée à la propagation du Covid-19 en Algérie est “stable”, mais le personnel médical demeure mobilisé pour parer à toute éventualité, a affirmé samedi depuis Tipasa le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid. Dans une déclaration à la presse au terme de sa visite à travers trois établissements hospitaliers à Tipasa en signe de solidarité avec le personnel médical de garde durant l’Aïd El-Adha, M. Benbouzid a précisé que “la situation épidémiologique est stable et ne suscite pas d’inquiétude”, mais le secteur “demeure mobilisé et prêt à parer à toute éventualité“, soulignant que “le personnel médical a acquis une riche expérience dans la lutte contre la propagation du Covid-19”. Après s’être recueilli à la mémoire des victimes de cette pandémie, y compris les personnels du secteur de la Santé, le ministre a indiqué que l’Algérie a su, grâce aux nombreuses mesures et dispositions prises, freiner relativement la propagation de ce virus et à en atténuer l’impact par rapport aux autres pays, dont les pays développés.

Promotion de la transplantation d’organes à partir de donneurs décédés

Les participants à une journée d’étude sur le don d’organes, tenue jeudi à la Cour de justice de Constantine, ont insisté sur l’importance de “promouvoir et d’encourager la transplantation d’organes à partir de donneurs décédés pour mieux répondre à la demande croissante en la matière”. La transplantation d’organes à partir de donneurs décédés “constitue une solution radicale pour les patients dont la vie est tributaire de ce don”, a estimé Pr. Souheila Zemouchi, chef du service néphrologie, dialyse et suivi des greffés à l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) Daksi de Constantine, évoquant une “demande croissante pour la greffe rénale à Constantine”. Dans une déclaration à l’APS au cours des travaux de la rencontre d’étude spécialisée, Pr. Zemouchi a fait état de “beaucoup de demandes de transplantation rénale formulées auprès de l’EHS de Daksi, mais qui peinent à être satisfaites pour un problème d’incompatibilité“, une contrainte, a-t-elle ajouté, qui “peut être maîtrisée par l’encouragement de la transplantation d’organes à partir de cadavres”. Evoquant les réticences dont font montre les citoyens vis à vis de cette option, la même spécialiste a rappelé que la religion, via les fetwas et études faites dans ce sens, “a autorisé cet acte qui permet de sauver la vie des personnes en difficulté sanitaire extrême”.

Hôpitaux : Nécessité d’améliorer l’accueil des malades et de leurs proches

Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a appelé à l’amélioration des conditions d’accueil des malades et de leurs proches dans les centres hospitaliers et ce lors d’une réunion d’évaluation tenue par visioconférence avec les directeurs de la santé des wilayas et les responsables des établissements hospitaliers, a indiqué un communiqué du ministère. Au cours de la rencontre, les directeurs de la santé ont donné “des informations exhaustives sur l’état d’avancement du programme de projets des services des urgences médico-chirurgicales et des polycliniques, et les structures sanitaires nouvellement créées ou réaménagées”, ajoute la même source. A cette occasion, le premier responsable du secteur a appelé “à accélérer le rythme de réalisation des projets dans les wilayas accusant un retard, en application de la directive qui a été émise portant calendrier des réalisations de chaque wilaya”. Le ministre a également insisté sur l’importance d’améliorer l’accueil des malades et de leurs proches dans les centres hospitaliers, à travers la formation d’agents d’accueil et d’orientation, soulignant l’impératif de “respecter les délais énoncés et de se conformer au calendrier de réalisation des programmes tracés”.