PCH : mise en place d'un portail électronique pour faciliter la distribution des médicaments aux hôpitaux

PCH : mise en place d'un portail électronique pour faciliter la distribution des médicaments aux hôpitaux

Par : Trackio - 2022-07-07

Deux unités de production de médicaments anticancéreux et de stylos à insuline inaugurées à Alger

Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed a supervisé, samedi à Alger, l'inauguration de deux unités de production de médicaments anticancéreux et de stylos à insuline. Il s'agit de l'unité "Profam" relevant du groupe Biopharme spécialisée dans le développement de la production de médicaments anticancéreux en full process et sous forme sèche sise à Réghaia (Alger). Le ministre a inauguré également une unité de production de stylos à insuline, "Biothéra" relevant du groupe "Biocare" sise à Oued Semar (Alger) qui produit pour la première fois en Algérie ce genre de traitement pour diabétiques. S'exprimant à l'occasion, M. Benbahmed a fait savoir que ces deux unités ont été réalisées avec des compétences 100% algériennes, soulignant que l'entrée en production de ces structures permettra à l'Algérie d'économiser un milliard USD d'importation. En 2023, l'Algérie sera en mesure de produire localement les stylos à insuline (à usage unique) et un nombre important de médicaments anticancéreux, a rassuré le ministre du secteur, rappelant que l'importation des médicaments anticancéreux coûtait au Trésor public 600 millions USD/An. La facture d'importation de l'insuline s'élevait à 400 millions USD/ année, a-t-il détaillé.   

PCH : mise en place d'un portail électronique pour faciliter la distribution des médicaments aux hôpitaux

La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a exposé le nouveau portail électronique mis à disposition des établissements hospitaliers afin de faciliter le dépôt des bons de commandes de médicaments et améliorer le contrôle du stock. Au cours d'une rencontre ayant réuni, pour la première fois, des cadres de la PCH, des directeurs d'établissements hospitaliers et des pharmaciens hospitaliers pour passer en revue plusieurs points liés à l'organisation, à la gestion et à la distribution rationnelle des médicaments, un exposé sur le portail électronique mis à la disposition des hôpitaux a été présenté et favorablement accueilli. La rencontre a constitué une occasion pour soulever les problèmes qui entravent la gestion des médicaments et parvenir à des solutions appropriées pour assurer les médicaments au malade en temps voulu. Le Directeur général (DG) de la PCH, Ali Aoun a affirmé que l'objectif de cette rencontre était d'instaurer "une bonne coordination entre les pharmaciens hospitaliers et les cadres de la PCH", assurant que l'opération sera généralisée sur l'ensemble des annexes régionales en vue d'assurer "le contrôle de la validité des médicaments, mais également l'examen des commandes, la gestion et la distribution rationnelle de ces produits vitaux pour éviter toute éventuelle pénurie".   

Traitement du cancer: l’immunothérapie prochainement pratiquée à l’EHU d’Oran

L’immunothérapie sera pratiquée à partir de 2023 à l’EHU "1er novembre" d’Oran dans le traitement de certains cancers, a-t-on appris, lundi, de la cheffe de service de l’oncologie médicale de cet établissement, Pr Breksi Reguig Faïza. L’immunothérapie figure parmi les protocoles de traitement des cancers les plus répandus en Algérie, récemment élaborés par le ministère de la Santé, a indiqué cette spécialiste, en marge d’une rencontre sur le cancer gastrique, organisé par l’EHU d’Oran en collaboration avec la faculté de médecine. Des protocoles pour le traitement des cancers les plus répandus en Algérie, à savoir les cancers du sein, des poumons, colorectal, de l'estomac et de la prostate, ont été récemment élaborés puis validés, fin juin dernier, a rappelé Pr Breksi, ajoutant que les mélanomes (cancer de la peau), le cancer du poumon et le cancer colorectal sont les cas concernés par l’immunothérapie. "L’immunothérapie est un traitement qui vise à stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses", a-t-elle expliqué, tout en notant que la chimiothérapie devra graduellement céder la place à l’immunothérapie dans les années à venir.   

Variole du singe : l'OMS soupçonne une "transmission non détectée"

Le patron de l'OMS a redit son inquiétude face à la flambée de variole du singe et annoncé qu'il convoquera le Comité d'urgence, qui doit l'aider à juger de la gravité de la crise au plus tard la semaine du 18 juillet. "Concernant la variole du singe, je continue à être inquiet de l'échelle et de la diffusion du virus" qui compte désormais plus de 6.000 cas dans 58 pays, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'un point de presse à Genève. Le 25 juin, il avait estimé que la flambée ne justifiait pas de déclencher le plus haut niveau d'alerte de l'organisation. "Le dépistage demeure un défi, et il est fort probable qu'il y ait un nombre important de cas qui ne soient pas recensés", a souligné le Dr. Tedros, indiquant que l'Europe est l'épicentre de l'épidémie, avec plus de 80% des cas recensés dans le monde. "En Afrique, des cas apparaissent dans des pays qui n'étaient auparavant pas affectés, et des nombres records sont recensés dans des endroits qui ont déjà eu affaire à la variole du singe", a-t-il ajouté. Lors de sa réunion du 23 juin, le Comité avait jugé que la flambée de cas, bien que très inquiétante, ne constituait pas "une urgence de santé publique de portée internationale", le plus haut degré d'alerte de l'organisation.