Santé - Pharma - Les Echos de la semaine du 20 au 27/01/2022
Par : Trackio - 2022-01-27
Hausse record des contaminations par le coronavirus, Omicron derrière 60% des cas
La situation sanitaire en Algérie est très alarmante. Cette semaine, le nombre des contaminations a atteint un seuil record de plus de 2500 nouveaux cas par jour, jamais enregistré depuis l’apparition de l’épidémie en Algérie. Le ministre de la Santé, Abderahmane Benbouzid, a déclaré que 60% des contaminations du Covid 19 en Algérie sont causées par le variant Omicron. Les wilayas les plus touchées sont Alger, Tizi Ouzou, Béjaia et Sétif. Évoquant le nombre de citoyens vaccinés, Benbouzid annonce que « 13% de la population seulement est vaccinée contre la Covid 19, et 29% uniquement des personnes vaccinées ont reçu leur deuxième dose ». De son côté, le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), Fawzi Derrar, estim que ce variant représentera la majorité des contaminations lors des prochains jours.
Le ministère lance une autre campagne nationale de vaccination
Le même ministre a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne nationale de vaccination contre la covid-19 suite à la recrudescence des contaminations au variant “Omicron”. Il a ajouté qu’une nouvelle campagne nationale de vaccination sera lancée pour encourager les citoyens à se faire vacciner, « le seul moyen d’arrêter la propagation du virus et d’atteindre l’immunité collective ».
Pénurie de certains médicaments, le ministère de l’Industrie pharmaceutique rassure
La flambée des cas de contaminations par le coronavirus a également provoqué une demande sans précédent sur certains types de médicaments, utilisés dans le traitement de la COVID-19. Il s’agit, par exemple, du Lovenox, du Paracétamol ou des antibiotiques. Le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO), Messaoud Belambri, estime que cette hausse des contaminations provoqué un effet de panique chez les citoyens. « Malgré les mesures prises pour la disponibilité des produits pharmaceutiques, les médicaments utilisés dans le traitement du Covid-19 continuent de faire l’objet d’une forte pression sur le marché national ». Il a appelé au renforcement des contrôles pour mettre fin à la vente concomitante à laquelle se livrent certains qui subordonnent la vente des médicaments destinés au traitement du Covid-19 à l’achat d’autres produits. Mardi, le ministère de l’Industrie a affirmé que l’ensemble des produits pharmaceutiques utilisés dans le cadre du protocole thérapeutique anti Covid-19 sont disponibles, dans un communiqué adressé aux prescripteurs, pharmaciens et patients.
Les pharmacies d’officine autorisées à effectuer les tests de dépistage
Face à la pression que subissent les laboratoires, le ministère de la Santé a décidé d’autoriser les pharmacies d’officine à effectuer les tests de dépistage du Covid-19. En vertu de cette décision, “le pharmacien, propriétaire d’une pharmacie d’officine, ou le pharmacien assistant qui exerce sous sa responsabilité, sont autorisés à effectuer les tests de dépistage du Covid-19 (tests antigéniques)“. Pour rappel, le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) avait appelé le ministère de la Santé à autoriser les pharmacies d’officine à effectuer ces tests, pour alléger la pression sur les laboratoires privés et réduire la propagation du virus”. “Suite à la forte propagation du variant omicron, les laboratoires ont enregistré une grande affluence des citoyens, avec une moyenne variant entre 100 et 200 cas de dépistage/jour”, a fait savoir le président de l’Association nationale des laboratoires d’analyses médicales, Abdelhalim Chachou.
Disponibilité des tests anti-géniques et baisse de leurs prix
Dans le même sillage, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, annoncé une baisse de 50% des prix des tests antigéniques qui seront utilisés par les pharmacie officines. Il a fait état de plus de 2.400.000 tests autorisés à l’importation et produits localement, et un approvisionnement continu du marché des laboratoires d’analyses et des pharmaciens d’officine. Cette disponibilité permettra une baisse de prix de plus de 50%. Un test effectué par le pharmacien coûtera 1500 dinars et un autotest sera vendu à 1000 dinars.
Pfizer-BioNTech lancent l’essai clinique d’un vaccin contre Omicron
Une alliance Pfizer-BioNTech a lancé le recrutement pour un essai clinique qui vise à tester, sur des adultes de 55 ans et moins, la sécurité et la réponse immunitaire de leur vaccin contre le Covid-19 qui vise spécifiquement le variant Omicron, ont annoncé les deux entreprises ce mardi 25 janvier. L’essai clinique implique 1 420 personnes âgées de 18 à 55 ans, divisés en trois groupes. Le premier inclut des personnes qui ont reçu deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech dans les 90 à 180 jours auparavant, et qui recevront une ou deux injections du nouveau sérum testé. Le second est composé d’individus qui ont reçu leur 3e dose, ou rappel, dans cette même période et qui recevront soit une nouvelle dose du vaccin initial, soit une dose du vaccin conçu contre Omicron. Le troisième comporte des personnes qui n’ont reçu aucun vaccin contre le Covid-19 et qui recevront trois doses de celui qui vise spécifiquement Omicron.
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